Les premiers signes qui apparaissent dans cette pathologie sont l’ischémie et la nécrose des tissus mous, entraînant la libération de médiateurs inflammatoires, ce qui cause une lésion plus importante et la thrombose des petits vaisseaux sanguins. Une inflammation, un érythème, des croûtes et des lésions humides peuvent être constatés à un stade précoce.
Lorsque la lésion devient chronique, une hyperkératose, un amincissement de l’épithélium, suivi d’une ulcération des tissus, apparaissent. Cette lésion peut évoluer vers le tissu sous-cutané et provoquer des infections secondaires, les micro-organismes les plus fréquents chez les psittaciformes étant Staphylococcus spp3.
L’aggravation de l’affection entraîne des ostéomyélites, des tendinopathies et des arthrites, le pronostic à ce stade de la maladie étant pessimiste, conduisant à des pathologies systémiques telles que l’endocardite et la polyarthrite4.
Chez les oiseaux de proie, une classification de I à V de la pododermatite a été établie : I étant la pododermatite la plus légère, et V le pronostic le plus sévère5.