L’oxygène passe donc à travers ces enzymes, produisant des réactions d’oxydoréduction (redox), stimulant l’ATP synthase, et produisant ainsi de l’ATP. Cette ATP fournit de l’énergie aux cellules, régulant un grand nombre de réactions, telles que la pompe à Na+/K+ ATPase. Dans les cellules lésées, cette ATP ne peut pas être produite, mais l’application de la thérapie laser permet d’induire ce phénomène.
À la suite de ces réactions d’oxydoréduction, en plus de l’ATP, une série de radicaux libres, connus sous le nom d’espèces réactives de l’oxygène (ROS), est produite2. Dans les situations de stress oxydatif, des processus inflammatoires chroniques et des concentrations inadéquates peuvent provoquer une oxydation cellulaire et sont liés à la cytotoxicité. Alors qu’à des concentrations physiologiques, ces ROS sont associées à la libération de différents facteurs de croissance liés à la réparation tissulaire puisqu’ils favorisent la différenciation cellulaire (par exemple, neuronale, entre autres).