Les premières études à ce sujet ont été menées par Endre Mester (considéré comme le père de la thérapie laser), qui évaluait l’effet du laser sur le cancer de la peau chez la souris. Il a alors constaté que les poils rasés des souris poussaient plus vite. Cette découverte a permis aux premières études sur le laser thérapeutique de voir le jour.
Bien que l’étiopathogénie de la maladie soit encore inconnue, une étude en médecine vétérinaire publiée dans la revue Veterinary Dermatology en 2014 présente les effets de la thérapie laser dans l’alopécie non inflammatoire. Dans le choix des patients, ceux atteints d’hypothyroïdie et du syndrome de Cushing ont été écartés. Le diagnostic de cet ANI repose sur étude du dossier clinique et la réalisation d’une histopathologie des patients. Sept patients ont été inclus dans cette étude, et aucun infiltrat inflammatoire n’a été observé lors de leur histologie. Deux cas présentaient une alopécie sur les flancs (présence de chénogène, ainsi qu’une hyperpigmentation), deux autres cas présentaient une alopécie après le rasage et trois cas ne présentaient pas d’histopathologie spécifique, montrant une réduction de la taille des follicules3.
Ces patients ont été traités deux fois par semaine pendant une durée moyenne de deux mois. Quatre patients ont reçu un total de 16 traitements, tandis que les trois autres ont reçu un total de 10 traitements. À la fin de l’étude, une amélioration significative a pu être constatée chez six de ces patients.